Julien
« Voyeur un peu, veilleur beaucoup et surtout émerveillé.
Émerveillé par ces vies, ces morts et ces histoires (drôles ou pas) qui se dessinent devant moi.
Et moi qui les observe à l’infini depuis ma prison en altitude.
Cette prison qui me retient une poussière de seconde et pourtant qui nous fait sentir libre, vraiment libre. Libre de respirer, libre de penser, libre de m’évader.
Oubliés téléphones, montres connectées et autres sollicitations. Je suis libre.
Et je vous observe. Vous qui ne me connaissez pas et moi qui vous imagine. Enviez-moi d’être aussi libre pendant que ces précieuses secondes s’évaporent comme du sable de vie.
Et soudain la nature se rappelle à moi, le vent et la pluie déferlent. La dame de fer joue à cache cache. Mais le soleil n’a pas dit son dernier mot. Entre les nuages, il m’offre ses plus beaux atours.
La dame de fer refait son apparition. Un arc en ciel salue ma liberté. Liberté chérie dans ma prison d’altitude. Liberté disparue. Comme le soleil désormais. »
Julien