Christel
Cette veille m’a happée dès les premiers instants, dans une carte postale en format portrait, d’un genre un peu particulier, où l’on peut zoomer et où le monde vit à nos pieds. C’est une cartographie de l’intime qui s’est projetée devant moi, déployant une multitude de souvenirs vécus dans cette ville, cette balade plantée que j’avais découverte il y a 18 ans, enceinte de mes filles, mes différentes maisons, éparpillées dans le panorama, l’immeuble avec les David, le va et vient des trains. Une veille enfermée dans une bulle ouverte sur l’horizon, qui peu à peu s’assombrit, révélant dans le cadre ma silhouette qui observe, encadrée de lumière, prête à redescendre.